Abdallah BENANTEUR, Les Béguines, 1985.
Raoul-Jean Moulin.
" Renouvelée d’année en année par la connaissance approfondie des musées, la peinture de Benanteur, se découvre un nouveau paysage, comme un autre versant de sa quête, où peut librement s’accomplir une certaine forme de béatitude, une manière de jardin paradisiaque restituant en les associant les mille et un matins du monde. Ici d’une peinture à l’autre, la figure n’est plus qu’un indice, le repère qui désigne la mesure de l’homme aux prises avec le monde et les éléments. Terre de l’enchantement, qui n’est plus altérée mais baignée de lumière au levant et au couchant, parcourue par la fraîcheur des rivières courant les campagnes, dissimulant les sources dans l’herbe drue des prairies." (Raoul-Jean Moulin, L’imaginaire selon Benanteur, 2002)