Khaled TAKRETI, Snapshots. Exposition personnelle, 11-28 juin 2025.
___
Contact : Nadine Fattouh , 06 61 24 33 74 , contact@nadinefattouh.com , www.nadinefattouh.com
___
Comme toutes les autres séries de TTAKRETI, Snapshots nous entraîne dans un voyage foisonnant d’histoires et de personnages étonnants. Chaque œuvre est un récit que nous sommes invités à déchiffrer.
Dans un style proche du Pop Art, jouant d’aplats de couleurs rehaussés de collages aux motifs chatoyants, Takreti peint des compositions animées, où transparaît parfois une part d’ombre ou de mélancolie.
Dans des images qui rappellent les instantanés photographiques, nous passons de scènes intérieures intimes à des espaces publics, de moments ludiques en bord de plage à des secrets inavoués. Takreti raconte des histoires personnelles ou anonymes qu’il a pu observer et où il se met volontiers en scène avec dérision et humour. L’artiste y aborde ses thèmes de prédilection que sont la famille, l’amour, l’identité et la sexualité, et nous invite à partager avec empathie le quotidien de ses protagonistes, dans leurs moments de plaisir, de défi ou de vulnérabilité.
TAKRETI
Figure incontournable de la scène syro-libanaise, Takreti est un artiste surprenant et inclassable. Né à Beyrouth en 1964, d’une famille syrienne, il étudie l’architecture, le design et la gravure à Damas avant de se consacrer à la peinture à partir des années 1990. C’est la peinture qui lui permet de faire le deuil de sa grand-mère, figure totémique centrale dans la vie de l’artiste, comme dans son œuvre. Après avoir séjourné au Caire, à New-York et à Bruxelles, il s’est installé à Paris en 2006 et continue de faire des séjours réguliers à Beyrouth.
Dans des grands formats parfois traités en polyptyques et un langage pictural très proche du Pop Art, Takreti documente le monde qui l’entoure dans sa beauté, ses faiblesses et ses fragilités. Centré sur la figure humaine, souvent étrange ou pittoresque, son regard est profond, parfois mélancolique, ou encore amusé, en particulier quand il se met en scène avec un sens consommé de l’autodérision. De fait, l’humour, quasi-constant dans sa peinture, permet de tenir les sujets à distance tout en les enveloppant d’un regard attendri.
Les œuvres de Takreti sont régulièrement exposées dans les galeries et dans les institutions nationales et internationales, Musée de l’immigration, Paris (2024) ; Institut du Monde Arabe, Paris (2018, 2021, 2023) ; Cité du Livre, Aix-en-Provence (2016) ; Musée de la Palmeraie, Marrakech (2014) ; the Gwangju Museum of Art, South Korea (2014) ; Institut des Cultures d’Islam, Paris (2014) ; Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha (2011) ; Villa Emerige, Paris (2011).
Ses peintures sont conservées dans des collections privées et publiques, Musée National Syrien, Damas, Syrie ; Mathaf, Musée arabe d’art moderne, Doha, Qatar ; Musée de l’Institut du monde arabe, Paris (Donation Claude & France Lemand) ; Musée de l’histoire de l’Immigration, Paris.