Khaled TAKRETI, Snapshots. Exposition du 11 au 28 juin 2025.

Du 6 au 28 juin - Galerie Nadine Fattouh, Paris.

  • TAKRETI, La Vitrine.

    La Vitrine, 2022. Acrylique sur toile, 200 x 300 cm. © Khaled Takreti. Courtesy Galerie Nadine Fattouh, Paris.

  • TAKRETI, Dans le Métro.

    Dans le Métro, 2024. Technique mixte sur toile, 150 x 200 cm. © Khaled Takreti. Courtesy Galerie Nadine Fattouh, Paris.

Khaled TAKRETI, Snapshots. Exposition per­son­nelle, 11-28 juin 2025.
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Contact : Nadine Fattouh , 06 61 24 33 74 , contact@­na­di­ne­fat­touh.com , www.nadi­ne­fat­touh.com
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Comme toutes les autres séries de TTAKRETI, Snapshots nous entraîne dans un voyage foi­son­nant d’his­toi­res et de per­son­na­ges étonnants. Chaque œuvre est un récit que nous sommes invi­tés à déchif­frer.

Dans un style proche du Pop Art, jouant d’aplats de cou­leurs rehaus­sés de col­la­ges aux motifs cha­toyants, Takreti peint des com­po­si­tions ani­mées, où trans­pa­raît par­fois une part d’ombre ou de mélan­co­lie.

Dans des images qui rap­pel­lent les ins­tan­ta­nés pho­to­gra­phi­ques, nous pas­sons de scènes inté­rieu­res inti­mes à des espa­ces publics, de moments ludi­ques en bord de plage à des secrets ina­voués. Takreti raconte des his­toi­res per­son­nel­les ou ano­ny­mes qu’il a pu obser­ver et où il se met volon­tiers en scène avec déri­sion et humour. L’artiste y aborde ses thèmes de pré­di­lec­tion que sont la famille, l’amour, l’iden­tité et la sexua­lité, et nous invite à par­ta­ger avec empa­thie le quo­ti­dien de ses pro­ta­go­nis­tes, dans leurs moments de plai­sir, de défi ou de vul­né­ra­bi­lité.

TAKRETI

Figure incontour­na­ble de la scène syro-liba­naise, Takreti est un artiste sur­pre­nant et inclas­sa­ble. Né à Beyrouth en 1964, d’une famille syrienne, il étudie l’archi­tec­ture, le design et la gra­vure à Damas avant de se consa­crer à la pein­ture à partir des années 1990. C’est la pein­ture qui lui permet de faire le deuil de sa grand-mère, figure toté­mi­que cen­trale dans la vie de l’artiste, comme dans son œuvre. Après avoir séjourné au Caire, à New-York et à Bruxelles, il s’est ins­tallé à Paris en 2006 et conti­nue de faire des séjours régu­liers à Beyrouth.

Dans des grands for­mats par­fois trai­tés en polyp­ty­ques et un lan­gage pic­tu­ral très proche du Pop Art, Takreti docu­mente le monde qui l’entoure dans sa beauté, ses fai­bles­ses et ses fra­gi­li­tés. Centré sur la figure humaine, sou­vent étrange ou pit­to­res­que, son regard est pro­fond, par­fois mélan­co­li­que, ou encore amusé, en par­ti­cu­lier quand il se met en scène avec un sens consommé de l’auto­dé­ri­sion. De fait, l’humour, quasi-cons­tant dans sa pein­ture, permet de tenir les sujets à dis­tance tout en les enve­lop­pant d’un regard atten­dri.

Les œuvres de Takreti sont régu­liè­re­ment expo­sées dans les gale­ries et dans les ins­ti­tu­tions natio­na­les et inter­na­tio­na­les, Musée de l’immi­gra­tion, Paris (2024) ; Institut du Monde Arabe, Paris (2018, 2021, 2023) ; Cité du Livre, Aix-en-Provence (2016) ; Musée de la Palmeraie, Marrakech (2014) ; the Gwangju Museum of Art, South Korea (2014) ; Institut des Cultures d’Islam, Paris (2014) ; Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha (2011) ; Villa Emerige, Paris (2011).

Ses pein­tu­res sont conser­vées dans des col­lec­tions pri­vées et publi­ques, Musée National Syrien, Damas, Syrie ; Mathaf, Musée arabe d’art moderne, Doha, Qatar ; Musée de l’Institut du monde arabe, Paris (Donation Claude & France Lemand) ; Musée de l’his­toire de l’Immigration, Paris.

Copyright © Galerie Claude Lemand 2012.

Réalisation :: www.arterrien.com