BAYA. Icône algérienne de l’art moderne, héritière de millénaires d’art et de culture populaires d’Afrique et d’Orient.

Du 8 novembre 2022 au 26 mars 2023 - Exposition - Institut du monde arabe

  • BAYA, Le rêve de la mère.

    Baya, Le rêve de la mère, 1947. Une des deux versions de cette œuvre. Gouache sur papier, 107,5 x 72 cm. Collection particulière. © Photo Gabrielle Voinot.

  • BAYA. Le petit oiseau. La belle-mère prépare le couscous.

    Baya, Conte 4.3. Le petit oiseau. La belle-mère prépare le couscous, 1947. Gouache sur papier, 24 x 31 cm. Aix-en-Provence, Archives nationales d’outre-mer (France), 73APOM13. © Archives nationales d'outre-mer, Aix-en-Provence.

  • BAYA. Paysage (Jardin d’Eden).

    Baya, Paysage (Jardin d’Eden), 1966. Gouache sur papier, 100 x 150 cm. Ancienne collection Marguerite Benhoura. Collection particulière. © Photo Alberto Ricci.

  • BAYA, Les oiseaux musiciens.

    Baya,Les oiseaux musiciens, 1976. Gouache sur papier, 100 x 150 cm. Ancienne collection Marguerite Benhoura. Collection particulière. © Photo Alberto Ricci.

  • BAYA, Femme et oiseaux en bleu.

    Baya, Femme et oiseaux en bleu, 1993. Gouache sur papier, 75 x 100 cm. Paris, Musée de l’Institut du monde arabe, donation Claude & France Lemand, CFL-2018-BAYA-2. © Photo Alberto Ricci.

"BAYA. Icône algé­rienne de l’art moderne, héri­tière de mil­lé­nai­res d’art et de culture popu­lai­res d’Afrique et d’Orient".(Claude Lemand)

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BAYA. VIE et OEUVRE, par Anissa Bouayed
Baya est sans conteste la grande artiste algé­rienne qui a « ajouté au monde » une œuvre uni­ver­selle. Faisant irrup­tion sur la scène artis­ti­que à la fin de la période colo­niale, elle sut avec intel­li­gence et spon­ta­néité s’extraire des déter­mi­nis­mes colo­niaux, pour deve­nir la pre­mière femme artiste algé­rienne consa­crée sur la scène pari­sienne et inter­na­tio­nale.

Baya. Femmes en leur Jardin appor­tera aussi, dans une pers­pec­tive d’études post­co­lo­nia­les, un éclairage inédit sur le « cas Baya », étayé par l’explo­ra­tion de ses archi­ves. Comment cette jeune fille non sco­la­ri­sée, qui a connu souf­france et vio­lence, devint-elle, à la fin de la période colo­niale, cette Baya maî­tri­sant le lan­gage des formes et des cou­leurs et pro­pul­sée dès l’âge de 16 ans au sommet de la noto­riété, éblouissant les écrivains, les artis­tes et les ama­teurs d’art pari­siens et fai­sant l’objet d’une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le maga­zine Vogue en février 1948 ?

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