ANGOULEME. HOMMAGE AUX ARTISTES LIBANAIS.

Du 25 août au 13 septembre 2020 - Angoulême. Cité internationale de la Bande Dessinée et de l'Image.

  • Abboud, Liban, Sérigraphie.

    Sans titre (Liban), 1971. Sérigraphie signée et numérotée, 65 x 50 cm. Edition de 60. Monographie page 316. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Assadour, OHOO GMT, Gravure.

    OHOO GMT, 1999. Gravure originale sur papier, 76 x 56 cm. Signée, datée, intitulée et numérotée par l'artiste. © Assadour. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • SARGOLOGO, Beyrouth Empire 1.

    Beyrouth Empire 1, 2018. Photomontage original, imprimé sur papier, 50 x 50 cm. Signé et numéroté par l'artiste. Edition de 7 + 2 EA. © François Sargologo. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Hussein MADI, Jardin d’Eden 1.

    Jardin d'Eden 1, 2006. Lithographie originale, 70 x 100 cm. Signée, datée et numérotée /100 par l'artiste. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Hussein Madi. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

Au Festival du film fran­co­phone d’Angoulême, Jack Lang et Claude et France Lemand ren­dent hom­mage aux Artistes Libanais.
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Le pro­chain Festival du film fran­co­phone d’Angoulême (FFA) s’est tenu du 28 août au 2 sep­tem­bre 2020. Sa cofon­da­trice Marie-France Brière a sou­haité appor­ter son sou­tien à la ville de Beyrouth, rava­gée par deux gigan­tes­ques explo­sions le 4 août der­nier, en orga­ni­sant une expo­si­tion d’artis­tes liba­nais et, le 31 août, une jour­née d’hom­mage au cinéma du Liban et aux artis­tes liba­nais, par­rai­née par Jack Lang, pré­si­dent de l’Institut du monde arabe (IMA).

Cité inter­na­tio­nale de la bande des­si­née et de l’image d’Angoulême - Hall du Vaisseau Moebius.
Dans le cadre du Festival du Film fran­co­phone d’Angoulême
Du 28 août au 13 sep­tem­bre 2020
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Pour orga­ni­ser l’expo­si­tion, le FFA a fait appel au col­lec­tion­neur Claude Lemand, dona­teur avec son épouse France, en 2018, d’une excep­tion­nelle col­lec­tion au musée de l’IMA. Claude Lemand a tout natu­rel­le­ment répondu pré­sent :

« Vous m’avez appelé et j’ai été très heu­reux de cons­ta­ter que nous par­ta­gions les mêmes valeurs humai­nes uni­ver­sel­les. Cette expo­si­tion aura, je l’espère, un grand rayon­ne­ment média­ti­que en France et au Liban, et pour­quoi pas dans le monde fran­co­phone que vous repré­sen­tez et bien au-delà, grâce à la per­son­na­lité cha­ris­ma­ti­que de Jack Lang.
Cette ini­tia­tive s’ajoute à celles de notre fonds et aux très nom­breu­ses ini­tia­ti­ves que l’IMA et son pré­si­dent sont en train de fédé­rer pour expri­mer notre soli­da­rité avec les sinis­trés de Beyrouth - Ville lumière de tout le Proche-Orient - et avec le monde des arts et de la culture de ce cher pays pro­fon­dé­ment meur­tri, mais aussi pour témoi­gner de la face lumi­neuse d’un autre Liban. »
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D’ori­gine liba­naise, pari­sien d’adop­tion depuis plu­sieurs décen­nies, Claude Lemand est l’un des pre­­miers gale­­ris­­tes euro­­péens à s’être enga­gé dans la pro­­mo­­tion des grands artis­­tes arabes établis en Occident, par l’orga­­ni­­sa­­tion d’expo­­si­­tions, la publi­­ca­­tion d’impor­­tan­­tes mono­­gra­­phies, l’édition d’œuvres gra­­phi­­ques et de sculp­­tu­­res et la cons­­ti­­tu­­tion d’une col­­lec­­tion.
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Informations pra­ti­ques

- Exposition d’estam­pes et de pho­to­mon­ta­ges de quatre artis­tes liba­nais de la Collection Claude et France Lemand : Shafic Abboud, Assadour Hussein Madi et François Sargologo.
Cité inter­na­tio­nale de la bande des­si­née et de l’image d’Angoulême.

- Projection du film Capharnaüm de Nadine Labaki, pré­senté par Jack Lang.
Cinéma CGR Angoulême, 30, rue Saint-Roch 16000 Angoulême | Séance cari­ta­tive orga­ni­sée par le FFA | Tarif unique : 5 €
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Artistes et œuvres de l’expo­si­tion :
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Shafic ABBOUD (Liban / France, 1926-2004).
L’une des figu­res majeu­res de l’art contem­po­rain liba­nais et arabe de la seconde moitié du XXe siècle.
« Au Liban, dans les années 1950-70, il fut l’un des acteurs majeurs de la vie cultu­­relle et artis­­ti­­que de Beyrouth. […] Il a exposé jusqu’en 1968 avec les plus grands noms de la scène pari­­sienne et par­­ti­­cipé à la FIAC dès 1983. En 1994, son expo­­si­­tion à Beyrouth après 15 années de guerre fut un triom­­phe média­­ti­­que et com­­mer­­cial. A sa mort en avril 2004, […] il reçut un accueil triom­­phal à Beyrouth et dans la Montagne du Liban, où il est enterré selon son sou­­hait » (Claude Lemand).
- 10 litho­gra­phies : 7 (65 x 50) + 1 (66 x 51) + 1 (43 x 52) +1 (38 x 54)
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ASSADOUR (Liban / France, né en 1943).
Peintre et gra­veur connu pour sa recher­che sur les matiè­res, on lui doit de nou­vel­les tech­ni­ques de gra­vure qui ont par la suite nourri son œuvre pic­tu­rale.
« Assadour le secret, prince du cryp­­tage, à la nature rete­­nue mais ardente, appa­­raît tel le plus méti­­cu­­leux maître d’images, qu’il imbri­­que, démêle, coa­­gule, dis­­joint encore et fina­­le­­ment confond en une même sub­s­tance. Ses agen­­ce­­ments pro­­di­­gieu­­se­­ment impé­­né­­tra­­bles ne délè­­guent rien au hasard. Tout est si précis dans ses chaos cal­­cu­­lés qu’il ne semble pas tant détruire tous les codes que les sub­s­ti­­tuer par les siens » (Gérard Xuriguera).
- 8 gra­vu­res : 4 (76 x 57) + 4 (50 x 66)
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Hussein MADI (Liban, né en 1938).
Peintre, sculp­teur et des­si­na­teur dont l’œuvre est volon­tiers pré­sen­tée comme fai­sant le lien entre des artis­tes contem­po­rains euro­péens tels que Matisse ou Picasso et l’abs­trac­tion de l’art isla­mi­que.
« Ses des­sins sont emplis de sym­bo­les et riches de conven­tions artis­ti­ques sous des formes sim­pli­fiées ; ils for­ment un scé­na­rio enchanté, un résumé de l’art figu­ra­tif, l’art de l’homme moderne. » (Joseph Silvaggi).
- 16 litho­gra­phies : 7 (55 x 55) + 6 (52 x 50) + 1 (70 x 50) + 1 (60 x 48) + 1 (70 x100).
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François SARGOLOGO (Liban / France, né en 1955).
Artiste plas­­ti­­cien d’ori­­gine liba­­naise basé en France. Sa pra­­ti­­que inter­­roge prin­­ci­­pa­­le­­ment dif­­fé­­rents aspects de l’iden­­tité, de l’exil, des ques­­tions intros­­pec­­ti­­ves et socia­­les, en se concen­­trant pres­­que exclu­­si­­ve­­ment sur sa ville natale de Beyrouth. La com­­bi­­nai­­son de la pho­­to­­gra­­phie, du texte et du maté­­riel d’archi­­ves impul­­sent la base de son pro­­ces­­sus créa­­tif dans les pos­­si­­bi­­li­­tés esthé­­ti­­ques de sa pra­­ti­­que. Son tra­­vail fait partie des col­­lec­­tions pri­­vées et publi­­ques.
« Ce ne sont ni Ingres ni les maî­­tres ita­­liens de la Renaissance que François Sargologo avait en tête, lorsqu’il entre­­prit les ébauches de la série qui allait deve­­nir Beyrouth Empire, mais plutôt un maître ita­­lien du cinéma, Federico Fellini et plus pré­­ci­­sé­­ment sa Strada, qui dépeint la tra­­gé­­die de l’Italie d’après-guerre à tra­­vers le prisme de l’errance de sal­­tim­­ban­­ques. Ce regard sur l’huma­­nité en détresse incita Sargologo à intro­­duire dans ses com­­po­­si­­tions des figu­­res, aussi bien de bate­­leurs et d’acro­­ba­­tes, mais aussi des por­­traits de famil­­les trou­­vés dans ses archi­­ves » (Grégory Buchakjian).
- 16 pho­to­mon­ta­ges Beyrouth Empire : 16 (50 x 50)

Copyright © Galerie Claude Lemand 2012.

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